MAI 2017 - Découvrez mon tout nouveau livre: Le bonheur pour tous, disponible dans tous les formats numériques.

JANVIER 2017
- L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (3e édition) est à nouveau disponible en format PAPIER au Canada et en France chez Québec-Livres, Renaud-Bray, Archambault, amazon.ca, amazon.fr, etc.

Comment soulager la douleur et Intolérance au gluten sont disponibles en format numérique. À nouveau disponibles format papier chez Amazon (oct 2019).

Le régime hypotoxique et l'endométriose: un témoignage encourageant

Je tiens à remercier Mélanie qui a accepté que je partage ce témoignage. Alors qu’elle avait décidé de suivre le régime hypotoxique tel que décrit dans les livres de Jacqueline Lagacé, qu’elle ne fut pas sa surprise de voir les symptômes d’endométriose régresser jusqu’à presque disparaître. Merci Mélanie pour ce souffle d’espoir pour les milliers de femmes atteintes d’endométriose :
Je souffre déjà de polyarthrite rhumatoïde juvénile, donc maladie extrêmement inflammatoire sévère. Au niveau gynécologique, je n’étais pas épargnée : plusieurs kystes, 2 fibromes de 5cm et 7 cm et, malheureusement, atteinte aussi d’endométriose chronique très étendue. Dû aux grosses douleurs extrêmes et menstruations excessivement difficiles, j’ai pris la pilule anticonceptionnelle pendant 12 ans afin d’endormir l’endométriose.  Lors de ma dernière échographie pelvienne du 18 septembre 2012, soit après 1 an et 2 mois de régime : la technicienne cherchait mes fibromes et kystes; tout était parti!!! J’ai maintenant arrêté la pilule depuis 2 mois et depuis, aucune douleur monstrueuse ressentie, mes menstruations sont devenues presque normales. Je ne savais pas que ce régime pouvait interagir avec l’endométriose, c’est avec surprise qu’un an après, j’ai découvert que tout avait disparu ou presque. En conclusion, j’affirme, et sincèrement, que le régime a bien interagi sur mon arthrite et l’endométriose. Les résultats sont très surprenants et efficaces.
Mélanie

Pour plus d'informations sur cette maladie: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité

Le témoignage d'Éva: un souffle d'espoir

Je désire remercier Éva d'avoir accepté de partager un bout de son histoire avec nous: 

J'ai maintement 30 ans. Mon endométriose a été diagnostiquée depuis presque 2 ans par coelioscopie (laparoscopie), avec atteinte des ligaments utéro-sacrés et du péritoine. J’ai essayé tous les traitements médicamenteux qui ont échoué, que ce soit Enantone, pilule anovulante et autres hormones. Depuis 1 an 1/2 environ, récidive inopérable au niveau urétéral, péritonéal et cicatriciel, ce qui me créer des troubles urinaires à tomber folle : sensation que j’allais faire sur moi en permanence; besoin impérieux d’uriner jusqu'à limite passer ma nuit sur les toilettes, horrible mal de reins à hurler sur les WC (toilettes), à faire des malaises, parfois impossible d'uriner donc visites régulières au SAMU (urgence).

Vu que je suis inopérable, car les risques que ce soit bien pire sont quasi inévitables, on me fait des "soins palliatifs" pour les horribles douleurs, par morphine et autres antalgiques, électrostimulation, etc...

Donc pour essayer d'améliorer mon quotidien, mon gynéco me fait consulter un ostéopathe spécialisé en viscérale depuis 2 mois.

Voici ce que je constate suite à mes rendez-vous en ostéopathie :
·      Une nette amélioration au niveau de la mobilité du ventre ; 
·      Moins de ballonnements ;
·      Quasiment plus de ventre gonflé ;
·      Plus de constipation ;
·      Beaucoup moins envie de faire pipi impérieux ;
·      Moins mal à l’épaule.

Pour les douleurs en général, je trouve que ça s’améliore nettement au fil des mois !! En gros, franchement du positif, mais attention au praticien, il faut qu’il connaisse bien l’endométriose et qu’il soit formé à cela ! Par contre, c’est douloureux quand il casse les adhérences et libère les organes, mais après, on ne se sent plus comme dans un étau.
 
Autrement, il me donne au niveau homéopathique :
·      Canneberge à tous les jours pour les reins et les infections urinaires ;
·      Artichaut/alchémille pour le foie et pour désengorger l’organisme du 16e au 28e jour du cycle ;
·      Onagre à tous les jours pour régulariser le cycle. 

Et pour la première fois depuis des lustres, je n’ai quasiment pas senti mes règles venir ce mois-ci !!!
 
Attention, je ne vous dis pas de prendre ses suppléments, car chaque cas est unique, mais si ça peut vous soulager comme moi, en parler à un professionnel.
Éva

Un témoignage sincère

Voici le témoignage de Lindy Ghouali-Nourly, présidente de l'association Mon endométriose, Ma souffrance. Cet article est paru dans le magazine Femme Mag, le 18 octobre 2012 à l'Ile de la Réunion (Département d'outre mer). Cliquez pour en faire la lecture: Ma vie avec l'endométriose

Un lien entre l'endométriose et la fibromyalgie

Certaines maladies semblent avoir une grande attirance l’une pour l’autre.  Il semble que ce soit le cas pour la fibromyalgie et l’endométriose.  Si on compare les deux maladies, on se rend compte qu’elles ont plusieurs symptômes en commun dont la fatigue et la douleur. Toutes deux découlent d’une cause inconnue mais définitivement inflammatoire.  Chacune a le pouvoir de gâcher la vie de sa victime, tant physiquement, qu’émotionnellement et socialement.
Une étude américaine sur 3680  femmes a démontré que 31% de celles atteintes d’endométriose souffraient aussi de fibromyalgie alors que la population générale en dénotait 4% seulement.  Ainsi, la femme endométriosique encourt 7 fois plus de risques d’être aussi atteinte de fibromyalgie.   Cette même étude a également démontré un lien en l’endométriose et plusieurs maladies auto-immunes, ainsi qu’avec l’intestin irritable, les allergies, la cystite interstitielle. Laquelle vient en premier? Difficile à dire mais chose certaine, l’inflammation est toujours présente.
On peut se demander ce qu’ont en commun toutes ces femmes?  On pourrait pointer du doigt les traitements hormonaux qui laissent trop souvent des effets indésirables à long terme.  Mais il faudrait alors affirmer que l’endométriose est apparue en premier. Pourtant, même si on en parle moins, beaucoup d’hommes souffrent aussi de fibromyalgie, et ils n’ont pas probablement pas pris d’hormones. Le dilemme reste entier.
Et voilà, par la force des choses, on en déduit qu’une partie de la réponse se trouve probablement dans notre assiette.  Si l’alimentation est si souvent mise en cause, c’est tout simplement parce que c’est l’activité de notre vie qui revient le plus souvent : trois fois par jour, 365 jours par année, pour un grand total de 1095 repas, et cela, sans compter les collations. Tout comme la voiture qui refuse de rouler si son essence est diluée avec de l’eau, le corps n’arrive pas à s’adapter à la diète moderne qui contient trop de mauvais gras, de produits chimiques, et trop peu d’aliments nutritifs de base tels les fruits et les légumes qui lui procurent les vitamines et oligo-éléments dont il a besoin.
Il y a toutes sortes de raisons qui expliquent pourquoi l’on se contente de manger ce qui nous tombe sous la main : le manque de temps pour préparer des repas sains, la fatigue après une journée de travail, le manque d’énergie, etc.  L’alimentation est souvent reléguée tout au bas de la liste de priorité.  Pourtant, ce que nous mangeons à tous les jours constitue notre carburant et il est essentiel qu’il soit de la meilleure qualité possible. Si nous voulons un corps en santé, peu importe la maladie dont nous sommes atteints, commençons par nous nourrir convenablement.  La diète qui semble convenir le mieux aux femmes atteintes d’endométriose en est une qui limite les sources d’aliments pro-inflammatoires, ce qui convient parfaitement aux personnes atteintes de fibromyalgie.  Le mieux-être passe par la fourchette.  Cessons de voir tout ce dont nous aurons à nous priver et voyons plutôt ce que pourrait être notre vie si nous nous sentions bien dans notre peau.
Pour plus de détails sur l’alimentation anti-inflammatoire convenant aux femmes souffrant d’endométriose, consultez mon livre, L’endométriose : vaincre ladouleur et l’infertilité.

L'endométriose: ce qu'on en sait

L’endométriose est une maladie gynécologique très complexe caractérisée par la présence de tissu ressemblant à l’endomètre en dehors de l’utérus.  Voici quelques données sur le sujet :
·         On estime que l’endométriose atteint une femme sur 10 entre l’âge de 15 à 49 ans, soit environ 176 million de femmes à travers le monde.
·         Les causes de la maladie ne sont pas encore connues bien qu’il existe plusieurs théories.  On remarque un facteur génétique, car le risque de développer l’endométriose est plus grand si la mère ou la sœur en sont affectées.
·         L’endométriose peut apparaître dès les premières règles. 
·         Les lésions endométriales se retrouvent le plus souvent dans les régions près de l’utérus comme les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments soutenant l’utérus, l’appendice, la vessie et l’intestin, mais elles peuvent aussi atteindre le diaphragme, les poumons et d’autres régions encore plus éloignées dans le corps.
·         Les symptômes sont variés et dépendent souvent de la région atteinte. Environ la moitié des femmes endométriosiques ont des douleurs lors des rapports sexuels. Certaines femmes sont atteintes d’endométriose mais restent asymptomatiques.
·         L’endométriose est nourrie par l’œstrogène.
·         Les symptômes disparaissent le plus souvent à la ménopause, mais certaines femmes continuent d’en souffrir, surtout si elles ont eu des chirurgies qui ont laissé des adhérences ou des tissus cicatriciels.
·         Les menstruations ne doivent pas normalement causer des douleurs qui vous empêchent de continuer votre routine habituelle; si oui, il faut consulter.
·         Le nombre de femmes souffrant d’endométriose est probablement encore plus grand que les chiffres proposés, car bien des femmes endurent des douleurs abdominales et autres symptômes sans consulter pensant que c’est normal de souffrir avec les règles, ou encore, elles ont consulté sans succès.
·         L’endométriose est souvent une cause sous-jacente d’infertilité.  En effet, 30 à 40% des femmes souffrant de la maladie ont de la difficulté à concevoir. D’ailleurs, bien des femmes reçoivent le diagnostic d’endométriose suite à une investigation des raisons de leur infertilité.
·         La grossesse et l’allaitement régulier peuvent vous donner un répit des symptômes de l’endométriose, mais ce n’est pas une promesse de guérison.
·         L’hystérectomie ne supprime pas l’endométriose. Si des lésions endométriales sont toujours présentes ailleurs dans le corps, la maladie peut continuer de progresser.
·         Certains facteurs environnementaux aggravent la maladie, tels que l’exposition à certaines toxines comme la dioxine et les xénoestrogènes (perturbateurs endocriniens).
·         Il n’y a pas de lien entre l’avortement et l’endométriose.
·         L’alimentation visant à réduire l’inflammation telle que l’évitement du gluten, des produits laitiers, de la caféine, etc. semble jouer un rôle important dans le contrôle des symptômes de cette affection.
 
   
 

Livre "L'endométriose" - Témoignages

J'ai reçu plusieurs témoignages depuis la sortie de mon livre L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité et j'ai pensé en partager quelques uns.
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J'ai bientôt fini ton livre sur l'endométriose. Je suis ravie, un bon résumé de choses que je savais déjà ayant lu tes articles et m'étant énormément documentée depuis des années. Mais aussi de bons conseils, de vraies explications, et j'en tire une nouvelle ligne de conduite pour tenter de guérir ce fléau. Je vais suivre tous tes conseils et je croise les doigts pour que la souffrance s'arrête et que bébé vienne enfin. Je te remercie de ce bel ouvrage et te tiendrait au courant.

Alexandrine
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En lisant ce livre, j'ai passé à travers pleins d'émotions... Je me suis sentie normale dans ma maladie, enfin après tant d'années de solitude à traverser les étapes de cette maladie qu'est l'endométriose. En vivant avec l'endométriose, on se sent souvent coupable et impuissante sans jamais que personne ne comprenne réellement pourquoi. Dans ce livre, c'est expliqué tel que même les gens qui n'en souffrent pas peuvent très bien s'imaginer comment je me sens.

Ce livre est un vent de réconfort que je ferai absolument lire à mes proches afin qu'à leur tour ils comprennent ce que je vis. Il est vrai que cette maladie n'affecte pas que le corps mais la personne en entier. Trop de gens m'ont jugée sans savoir. Je suis présentement en essai de la crème progestérone bio-identique depuis quelques jours et déjà celle-ci change ma vie. J'ai connu cette crème en lisant ce livre, il a changé ma vie vers la sérénité et loin de la souffrance extrême!!

MERCI GISÈLE d'avoir écrit ce livre.

Fanny-Gabrielle Girard Robert 
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Merci à Stephanie, atteinte d’endométriose, qui a accepté de partager son cheminement encourageant des derniers mois. Notez qu’elle a exclu le lait de son alimentation, même si elle trouve que « pour le sans gluten, ce n’est pas évident !!» Elle mange de tout, incluant un peu de viande blanche, mais très peu de rouge. Elle fait aussi de l’exercice physique régulièrement dont le zumba et la musculation. Voici son témoignage :
« Après 10 mois d'acupuncture à raison de 2 séances par mois et de l'homéopathie, je peux vous faire la constatation que ça marche ! La boule d'endométriose qui est sur ma cicatrice est en train de diminuer, celles que j'avais au cul-de-sac de Douglas ont disparu et mes règles sont moins hémorragiques et moins longues. Je ne lâche rien et je vous tiens au courant !! Attention, je tiens à préciser que je ne prends aucun autre traitement de ménopause artificielle, etc. Mais nous sommes toutes des cas différents !!! Je souhaiterai que ça marche pour toutes !! Je vous fais de gros bisous, et courage, on va la trouver la solution !! »
Stephanie
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J’ai enfin reçu votre livre sur l’endométriose et je suis en train de le dévorer!!  J’adore la façon dont vous l’avez écrit, je suis actuellement en train de passer des examens, car j’ai tous les symptômes d’une endométriose diaphragmatique. J’ai dû faire pression à ma gynécologue pour qu’elle me fasse enfin passer un IRM du diaphragme et j’attends mon rendez-vous. Les médecins minimisent la chose, c’est dommage. Nos douleurs ne sont pas dans la tête.
J’ai de l’endométriose depuis 10 ans et c’est assez épuisant moralement. L’entourage ne comprend pas toujours. Merci donc pour ce livre si enrichissant, j’espère pouvoir le faire lire à mes proches pour qu’ils comprennent un peu mieux cette maladie. 
En tout cas, je vous le redis, votre livre est vraiment très bien écrit, expliqué, pensé et j’en passe.
Merci à vous.
France
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Livre très bien ecrit et qui décrit parfaitement la maladie... L'endométriose est plus qu'un mot mais une maladie enfin parlée et régulée grâce à un certain mode de vie et une alimentation adéquate.
 
Cathy
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Ce livre est simplement bien conçu. Il détaille tout pas à pas et nous ouvre les yeux sur cette maladie trop souvent négligée et mal soignée par la médecine allopathique. Il nous permet d'imaginer un avenir meilleur en gardant l'espoir qu'un jour on aura moins mal ! Un grand Merci Mme Frenette pour ce livre.
 
Caroline
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Merci Gisele pour ce livre; je viens de le finir. Enfin je peux mettre des mots sur mes maux. En le lisant, j'ai eu une sorte de soulagement, le même que lorsque le médecin de l'IRM m'a dit à l'époque: «Vous êtes courageuse car vous souffrez beaucoup». Je vais l'apprendre par coeur.
 
Severine
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J'ai littéralement dévoré le livre hier, mis des post-it un peu partout pour m'y replonger plus profondément. Merci pour cet ouvrage complet, très accessible et très bien expliqué.
Patricia

L’endométriose, la glande thyroïde et l’infertilité

Les femmes atteintes d’endométriose démontrent une plus grande tendance à souffrir d’hypothyroïdie. Un sondage effectué auprès de 3680 femmes endométriosiques a décelé sept fois plus de cas d’hypothyroïdie que chez celles de la population en général. Lorsque la glande thyroïde ne fonctionne pas à plein rendement, plusieurs symptômes apparaissent tels que la fatigue, la frilosité généralisée, les mains et les pieds froids, la prise de poids inexpliquée, le sommeil non réparateur, la constipation, la perte des cheveux, les troubles de concentration et la dépression.

Une concentration adéquate d’hormones thyroïdiennes dans le sang est absolument essentielle à la production des hormones féminines et au maintien de la grossesse. En fait, l’hypothyroïdie peut causer l’anovulation, l’irrégularité des cycles menstruels et des difficultés à concevoir. Elle augmente aussi le risque d’avortement spontané, de bébé mort-né ou de prématurité. Cela explique en partie pourquoi un nombre important de femmes atteintes d’endométriose ont de la difficulté à concevoir et sont plus à risque de fausses couches. Fort heureusement, lorsque l’insuffisance thyroïdienne est mise à jour et que le traitement est instauré, la femme aura toutes les chances de concevoir normalement et d’avoir un enfant en santé.

L’hypothyroïdie peut aussi causer une hypersécrétion de prolactine. Une libération excessive de cette hormone, qui est normalement responsable de la lactation, peut entraîner l’aménorrhée (absence de règles), l’anovulation et la stérilité.

Il est recommandé que toutes les femmes endométriosiques qui n’arrivent pas à concevoir effectuent un bilan thyroïdien. Certaines femmes ont des anticorps antithyroïdiens (présence d’une maladie auto-immune de la thyroïde) sans même avoir de symptômes. Il est important de noter que l’hypofonctionnement de la glande thyroïde peut aussi entraîner l’infertilité chez l’homme. Le corps humain forme un tout qui fonctionne comme un ensemble bien orchestré; tout dérèglement hormonal dans un système peut entraîner des complications dans un ou plusieurs autres.

Pour plus d'information: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité et L'hypothyroïdie expliquée

La crème progestérone bio-identique dans le traitement de l’endométriose

Dans le corps de la femme, l’oestrogène et la progestérone sont deux hormones naturelles qui visent à demeurer en équilibre en s’opposant une à l’autre. Il arrive malheureusement que ce fragile équilibre soit ébranlé et qu’apparaisse ce que l’on appelle une dominance en oestrogène. Il y a alors trop d’œstrogène en circulation pour la quantité de progestérone disponible. Ce surplus d’estrogène peut être causé par plusieurs facteurs dont, entre autres, une exposition aux xénoestrogènes (faux oestrogènes), un dysfonctionnement des follicules ovariens (première source de progestérone), la prise de la pilule anovulante, le stress (excès de cortisol), l’obésité (les cellules adipeuses fabriquent de l’oestrogène), la surconsommation de caféine et de sucre, une alimentation mal équilibrée et la sédentarité.

On sait maintenant qu’un excès d’œstrogène favorise la prolifération de l’endométriose et que les symptômes de cette maladie ont tendance à régresser ou à disparaître, chez la plupart des femmes, durant la grossesse et l’allaitement. Le fait est qu’il y a une grande quantité de progestérone en circulation pendant cette période et que celle-ci empêche la prolifération des lésions endométriales en bloquant l’œstrogène.

La grossesse favorise la régression de l’endométriose de trois façons. En premier, elle s’oppose à l’œstrogène par la production d’une importante quantité de progestérone. Le corps de la femme produit normalement de 20 à 30 mg par jour de progestérone à la deuxième moitié de son cycle menstruel. Or, la femme enceinte en secrète de 300 à 400 mg quotidiennement. Deuxièmement, la grossesse supprime l’ovulation, ce qui diminue la quantité d’oestradiol (une sorte d’oestrogène) en circulation. Le placenta va aussi secréter une grande quantité d’oestrogène, mais il s’agit d’oestriol et non d’oestradiol. L’oestriol n’encourage pas la prolifération des cellules de l’endomètre. Et en dernier lieu, l’oestriol va prendre toute la place sur les récepteurs d’œstrogène ce qui bloque l’oestradiol et les xénoestrogènes.

L’utilisation de la crème progestérone bio-identique peut stopper le développement de l’endométriose et faire régresser les lésions en simulant l’état de grossesse. Selon le Dr John Lee, un spécialiste reconnu des problèmes hormonaux chez les femmes, de 40 à 60 mg de crème progestérone par jour, et parfois même 80 mg, sont nécessaires pour arriver à ces fins. Le programme devra débuter à la 6e journée du cycle menstruel (le jour 1 étant le début des règles) jusqu’au jour 26 d’un cycle de 28 jours. Les résultats peuvent se faire attendre jusqu’à 6 mois; il faut donc s’armer de patience et aider son corps en diminuant autant que possible l’exposition à l’œstrogène et aux xénoestrogènes.

Il n’y aura pas d’ovulation en appliquant la crème progestérone selon cette méthode, ce qui fait qu’elle ne convient pas aux femmes qui désirent un enfant immédiatement. Il est recommandé de poursuivre tel qu’indiqué jusqu’à ce que les symptômes aient régressé. Pour la femme qui désire tomber enceinte, l’application de la crème progestérone bio-identique doit commencer au moment de l’ovulation. Si la grossesse survient, il est préférable de continuer à utiliser la progestérone au moins pendant les trois premiers mois de grossesse afin d’éviter une fausse-couche. Plusieurs femmes choisissent de continuer son utilisation jusqu’à quelques semaines avant l’accouchement.

Pour plus d'information: L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (Québec-Livres)

Approche naturelle - Liste de médecins - Montréal

J'ai appris qu'une pharmacie de Beloeil prône et fabrique des crèmes hormonales bio-identiques. Sur ordonnance médicale, ils peuvent fabriquer et vous expédier votre crème. 

Et une autre:

Une pharmacie située à Montréal qui prépare des crèmes, gélules, gouttes sublinguales, gels pour traitements hormonaux bio-identiques. Ils travaillent d'ailleurs quotidiennement avec les praticiens cités plus bas.

Pharmacie Pearson
5025 Sherbrooke Ouest
Montréal,Qc
Tel: 514-484-2222
Courriel: rxp@videotron.ca

En prime, voici les noms de quelques médecins autour de Montréal qui connaissent et prescrivent des hormones bio-identiques transdermiques:

Dr Barry Breger MD
1141, boulevard Saint-Joseph Est
Montreal, QC H2J 1L3
Tel : 514-277-1141
A reader writes: "Dr. Breger is very warm, friendly and understanding. He treats the patient and not the lab results. He prescribes T3 or natural thyroid and is willing to work with the patient until their thyroid dose is optimized. He is an MD, ND and has an excellent understanding of thyroid and adrenals. I highly recommend him."

Elliot Jacobson, MD CFPC(EM)
Tel: 514-277-1141
Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de l’Alberta. Il a ensuite a complété sa résidence en médecine d’urgence et en médecine familiale à l’Université McGill. Il a un intérêt de longue date pour la médecine intégrative et il poursuit activement son éducation dans le domaine. Il est membre du American Board of Integrative and Holistic Medicine. Il a aussi terminé récemment une formation de hatha-yoga au Costa Rica.

Dr Robert Koby MD,
Gynécologue-Obstétricien
666 rue Sherbrooke O Bureau 1900
Montréal, QC H3A 1E7
Tel: 514-842-4497
Fax: 514-842-5837

Dr Caroline Lapointe MD.
Clinique Médicale RocklandMD
100, chemin Rockland, suite 110,
Ville Mont-Royal (Québec) H3P 2V9
Tel: 514-667-3383 option 1
Fax: 514-667-3834
Site Internet: cliquer ici
Diplômée de l’Université Laval en 2006, Dre Lapointe est certifiée en médecine familiale.
Dre Lapointe a exercé la médecine d’urgence et a travaillé comme médecin à l’hospitalisation en région pendant trois ans. Cette expérience lui a permis de développer ses compétences auprès de patients de tout âge. Depuis 2009, elle pratique en clinique privée afin d’offrir une meilleure qualité d’écoute et de soins à ses patients. Elle est favorable à la pratique d’une médecine intégrée, invitant le patient à se responsabiliser pleinement pour sa santé et son bien-être. Dre Lapointe a un intérêt particulier pour l’hormonothérapie bio-identique chez les femmes en préménopause et ménopause. Elle est également favorable à la complémentarité avec les médecines douces. Elle accepte la prise en charge de nouveaux patients et est aussi disponible pour les consultations d'urgence avec prise de rendez-vous.

Dr Yves Lévesque MD, H.D.
924, rue Richelieu,
Beloeil, QC
Tel: 450-467-8788
Il est médecin généraliste et homéopathe, et fondateur du Centre de santé et d’harmonie de la Clinique médicale holistique de Beloeil.


Mireille Mousseau, infirmière diplômée
Centre de santé Westmount
1225 avenue Green, Suite B
Westmount, Qc
H3Z 2A4
Tel: 514 448-9777
Courriel: info@santewestmount.com
Site Internet: http://westmountwellnesscenter.com/BHRT_fr.html

Comment savoir si on souffre de candidose?

La candidose systémique fait souvent partie des pathologies reliées à l'endométriose. On sait que des taux élevés d'oestrogènes favorisent les infections à la levure. La vaginite est très commune chez les femmes atteintes d'endométriose, mais elle n'est souvent qu'un premier symptôme indiquant un déséquilibre beaucoup plus important dans l'organisme. C'est probablement une des raisons pourquoi ces femmes sont souvent enclines à souffrir d'autres maladies impliquant le système immunitaire et de plus d'allergies que la population en général. Comme si cela n'était pas suffisant, on a déterminé que les femmes endométriosiques étaient plus susceptibles d'être allergiques à cette levure. Beaucoup de femmes ont vu leurs symptômes d'endométriose diminuer ou disparaître suite au traitement de la candidose. Un segment de mon livre L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité" est d'ailleurs destiné à ce sujet.

Si on en est rendu à se poser la question à savoir si on souffre de candisose, c’est parce qu’il y a déjà longtemps que l’on ne se sent pas bien. Le candida albicans (cliquez pour lire un article sur le sujet) est souvent en cause lorsqu’une variété de symptômes apparaissent de nulle part l’un à la suite de l’autre entraînant l’impression de ne plus se reconnaître. La candidose peut se manifester par de la fatigue, des troubles digestifs, de la difficulté à se concentrer, des troubles du sommeil, des maux de tête, des allergies et intolérances tant alimentaires qu’environnementales, etc.

Deux petits examens maison peuvent vous mettre sur sa piste :
  • L’examen de la langue : La langue reflète l’état du tube digestif. Celui-ci est souvent un des premiers organes à être colonisé par le candida albicans. Le développement de la levure sur la langue lui laissera une apparence blanchâtre; elle sera recouverte d’un revêtement plus ou moins épais qui témoignera de sa présence dans le reste du tube digestif.
  • Le test du verre d'eau : Placez un verre avec de l’eau près du lit pour la nuit. Le matin, au réveil, crachez de la salive dans le verre d’eau. Observez immédiatement, à nouveau dans 2 ou 3 minutes, puis dans 15 minutes. La salive saine devrait flotter sur l’eau au début avant de se dissoudre dans l’eau. La présence de bulles et de mousse est normale. En présence de levures, des filaments tomberont vers le bas du verre. Il y a aura formation d’un genre de nuage de salive qui tombera vers le fond. Vous pourriez aussi voir apparaître des taches floconneuses en suspension dans l’eau. Plus il y a de filaments et de nuages, et plus ils apparaissent rapidement, plus on peut suspecter la présence d’une candidose buccale et du tractus digestif.

L’endométriose – Questions et réponses

Q On m'a diagnotiqué une endométriose en cherchant la cause de mon infertilité, mais je n'ai jamais souffert de douleur menstruelle. Est-ce possible?

R Oui, c’est possible. Bien des femmes ont découvert qu’elles souffraient d’endométriose lors d’examens visant à déterminer la cause de leur infertilité. Certaines d’entre elles avaient effectivement des douleurs menstruelles, mais elles étaient gérables avec la prise d’analgésiques quelques jours par mois. D’autres n’ont jamais souffert de dysménorrhée et elles étaient étonnées d’apprendre qu’elles étaient atteintes d’une telle maladie.

L’intensité des symptômes a souvent plus à faire avec la localisation de la lésion que son étendue. Une plus grande douleur sera ressentie si la lésion touche à un plexus nerveux, comprime un nerf ou cause un étranglement des tissus. Ainsi, une femme peut avoir seulement une petite lésion endométriosique et souffrir de douleur sévère, alors qu’une autre aura des lésions très étendues avec peu ou pas de symptômes. C’est souvent lorsque les symptômes s’aggravent ou que leur durée dépasse la période de temps considérée normale pour les règles que la femme consulte.

Q J’entends souvent dire qu’on doit s’assurer de prendre soin de notre foie pour mieux faire face à l’endométriose. Pourquoi?

R Le foie est responsable de plus de 500 fonctions vitales chez l’être humain; il s’occupe de la détoxication des substances nocives pour le corps. Entre autres, c’est l’organe responsable de la dégradation et de l’élimination des agents pathogènes et des déchets toxiques. Dans le cas de l’endométriose, le bon fonctionnement du foie est très important, car c’est lui qui doit transformer et évacuer les surplus d’hormones sexuelles. Comme l’excès d’œstrogène et de xénoestrogènes en circulation exacerbe les symptômes de l’endométriose, un foie en bon état est un facteur essentiel au mieux-être.

Malheureusement, les traitements médicamenteux visant à traiter l’endométriose causent une surcharge de travail supplémentaire à cet organe souvent déjà malmené par une alimentation mal équilibrée et une carence en éléments nutritifs. Afin de bien faire leur travail, les enzymes hépatiques ont besoin d’un apport constant de vitamine A, B et E, d’acides aminés, de choline et d’inositol.

Q Est-ce qu’il y a un lien entre l’hypothyroïdie et l’endométriose?

R Les femmes atteintes d’endométriose semblent plus prédisposées à souffrir d’hypothyroïdie (insuffisance de la glande thyroïde); une étude a démontré une incidence sept fois plus grande lorsque comparé à la population féminine en général. On sait que le corps travaille comme un tout. Un déséquilibre hormonal d’une glande peut aisément déstabiliser d’autres glandes ou organes. De plus, l’endométriose et l’hypothyroïdie semblent impliquer une faiblesse du système immunitaire. Il n’est pas rare de voir plus d’une maladie impliquant le système immunitaire chez une même personne.

La production des hormones féminines et le maintien de la grossesse dépendent d’une concentration appropriée d’hormones thyroïdiennes dans le sang. Par ailleurs, l’hypothyroïdie peut causer l’anovulation, l’irrégularité du cycle menstruel, des troubles de conception, un plus grand risque de fausses couches, de bébé mort-né ou de prématurité. La bonne nouvelle est que ces troubles disparaissent une fois que le traitement de la glande thyroïde est instauré.

Plus d'info: L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (Quebecor 2011)

L’endométriose liée à un plus grand risque de maladies intestinales

Une étude parue le 19 décembre 2011 dans le journal internet Gut suggère que les femmes atteintes d’endométriose sont plus à risque de souffrir également de maladies intestinales inflammatoires telles que la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

Cette étude est la première à investiguer le lien entre l’endométriose et les maladies inflammatoires de l’intestin. Le lien exact entre les deux affections n’est pas encore bien compris. Il a été stipulé qu’elles partagent peut-être des causes communes impliquant le système immunitaire ou que l’utilisation de la pilule anovulante dans le traitement de l’endométriose puisse augmenter le risque de développer ces maladies. Chose certaine, lorsqu’une femme présente des symptômes intestinaux et de la douleur abdominale, la similarité des symptômes peut compliquer le diagnostic. Ces pathologies nécessitent pourtant des traitements très différents.

La recherche consistait à suivre 38,000 femmes danoises qui avaient été hospitalisées pour l’endométriose entre 1997 et 2007. Après 13 années de suivi, 320 d’entre elles avaient développé une maladie inflammatoire de l’intestin, soit 228 cas de colite ulcéreuse et 92 cas de maladie de Crohn.

La recherche conclut que les femmes atteintes d’endométriose étaient 50% plus à risque de développer une maladie intestinale inflammatoire que les femmes de la population en général. Ce risque augmentait à 80% pour les femmes dont l’endométriose avait été confirmée par la chirurgie comparativement aux femmes de la population en général. Cette période de risque élevé perdura jusqu’à 20 ans après le diagnostic d’endométriose.

Les deux maladies se manifestent par des symptômes tels que la diarrhée persistante, des crampes ou douleurs abdominales, la présence de sang dans les selles, de la fièvre et une perte de poids.

Bien que d’autres recherches seront nécessaires avant d’en arriver à des conclusions définitives, les médecins devraient considérer tant l’endométriose que les maladies de l’intestin lorsque confrontés aux symptômes mentionnés.

L’endométriose: l’attente du diagnostic

Être malade n’est jamais une partie de plaisir, mais souffrir de symptômes récurrents sans savoir de quoi il s’agit exactement devient rapidement invivable. L’inquiétude est présente de façon constante, les pensées se tournent naturellement vers les pires scénarios et la qualité de vie s’en voit affectée. Cette situation insupportable est vécue par un grand nombre de femmes atteintes d’endométriose, et souvent, malgré de nombreuses visites à différents médecins.

Ce scénario rappelle étrangement ce qui se passait il y a peu de temps avant que la fibromyalgie fut acceptée comme une maladie bien réelle. Il s’agissait d’une affection aux symptômes variés qui semblait atteindre surtout les femmes (même si on sait maintenant que bien des hommes en souffrent aussi). On pensait qu’il s’agissait d’un état purement psychosomatique (plus ou moins un mal imaginaire) et non d’une pathologie physiologique. D’ailleurs, bien des femmes affirment que si les hommes souffraient d’endométriose, il y a longtemps que les recherches auraient progressé.

On estime, que même de nos jours, le diagnostic d’endométriose peut se faire attendre de huit à dix ans. Mais pourquoi? En fait, il y a plusieurs raisons en commençant par le simple fait qu’un grand nombre de femmes ne consultent pas ou encore qu’elles aient consulté mais qu’elles se sont contentées de la réponse trop fréquemment répétée : « Mais c’est normal d’avoir mal avec les règles! ». Une dysménorrhée (douleur durant les règles) qui vous empêche de continuer votre routine habituelle n’est pas normale. Il faut enrayer ce mythe et arrêter de le faire croire à nos jeunes filles afin qu’elles puissent consulter et recevoir de l’aide le plus tôt possible. En plus d’améliorer la qualité de vie, un traitement précoce peut diminuer le risque de faire face à l’infertilité plus tard.

Certaines femmes ont des règles douloureuses, mais il en a été ainsi toute leur vie et la douleur est gérable; elles n’auront donc pas fait de démarches médicales. D’autres ont subi une multitude d’examens, parfois avec différents médecins, mais sans résultat. Pourtant, on sait que la seule façon de diagnostiquer l’endométriose sans l’ombre d’un doute est de pratiquer une laparoscopie et une biopsie d’une lésion. Le diagnostic résulte souvent d’une investigation pour déceler la cause de l’infertilité chez la femme, car il arrive que la maladie soit asymptomatique. Il y a aussi plusieurs autres troubles de la santé qui miment les symptômes de l’endométriose tels que l’intestin irritable, la colite, la cystite, l’appendicite, etc.

Considérant que chaque femme ressent et décrit sa douleur différemment, même le meilleur des médecins pourra s’engager sur une mauvaise piste. L’indice le plus important reste la synchronicité avec le cycle menstruel, et encore, bien des femmes ont des symptômes qui perdurent presque tout le mois. Dans l’attente d’un test sanguin qui détecte la maladie et d’un dépistage de routine au sein de la population féminine, il ne reste qu’à en parler, à faire connaître la maladie autour de nous afin que les femmes en prennent connaissance et obtiennent un diagnostic plus rapidement.